« Le plus grand souci finalement c’est lorsque notre ressenti dessine à lui seul, les contours de notre réalité.
« Dans mon quotidien, les haussements de voix d’un collègue, l’irritation d’un manager, une critique un peu trop frontale, parfois il suffit d’un rien pour me faire fondre en larmes. J’ai enfin pris conscience que j’ai le droit, comme toute personne, d’affirmer mes positions, mes émotions et surtout de dire non. » »
Ultraémotive, ultraémotif nous sommes extrêmement perméables à notre environnement de travail. Pour moi, c’est la grande loterie, c’est parfait soit catastrophique mais jamais entre les deux. Des équipes bienveillantes et dans des équipes où je me sentais incomprise, mise de côté. Ovni de service, je n’arrivais pas à passer outre certaines choses ou certains blocages et tout ce petit monde évoluait sans problème autour de moi, … »Du sentiment qu’on a, on déduit une pensée, induisant un comportement qui peut être invalidant.
Mark Manson écrit, « fais gaffe à ce que tu crois. » Parfois tout va de travers, nous devons faire avec et notre perception en fait une réalité, la nôtre. Se savoir différent et l’assumer est au premier abord compliqué. Fais d’abord quelque chose, le reste suivra car l’action n’est pas l’effet d’une motivation, elle en est la cause et nécessite une inspiration émotionnelle puissante. A cet auteur américain qui écrivait au moins « deux cent mots merdiques par jour », il disait également « c’est la clé ». Dans l’acte et la routine d’écrire il trouvait une inspiration.
L’art subtil de s’en foutre, dans sa version originale « the subtle art of not giving a f…, ce n’est pas se foutre de tout, c’est s’affranchir du regard des autres, savoir dire non pour se concentrer sur ce qui compte.
Pour aller plus loin,
L’ART SUBTIL DE S’EN FOUTRE
MARK MANSON
Editions EYROLLES
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